Une histoire d'Hommes passionnés
au service de la Terre
A la suite d’un héritage familial, Athanase de Villermont souhaite consacrer ses terres à l’exploitation des vins de Champagne, dont il pressent le formidable potentiel. Il s’associe à Jacques Bollinger, qui exerce dans le commerce des vins de champagne, et à Paul Renaudin, un champenois passionné par l’univers viticole pour fonder la Maison Renaudin-Bollinger et Cie. Trois destins unis par le sceau d’une ambition entrepreneuriale et d’un amour de la Terre. Depuis sa fondation, le groupe Bollinger se démarque par son caractère familial, et la gestion en toute indépendance qui en découle. C’est la 5e génération aujourd’hui aux commandes, qui a la charge de perpétuer l’héritage familial.
La Maison Bollinger a noué très tôt des liens étroits avec le Royaume-Uni : dès son origine, la Maison familiale comprend l’intérêt de nouer des relations de confiance avec l’étranger pour promouvoir ses champagnes. En 1858, l’entreprise s’associe avec Mentzendorff, un partenaire de référence, qui assure l’importation des vins en Angleterre. En 1884, Bollinger obtient son premier « Royal Warrant », qui lui sera renouvelé cinq fois. Une reconnaissance de choix pour la maison, qui rejoint le cercle très fermé des marques labellisées par la Cour d’Angleterre.
A la fin du XIXe siècle, la Champagne connaît un important épisode de phylloxéra, qui détruit une grande partie du vignoble. La vigne malade doit être arrachée et replantée dans les meilleurs terroirs. Le vignoble passe alors de 60 000 à 12 000 hectares. Organisés en association, les vignerons entendent défendre leur appellation. Ils obtiennent gain de cause en 1936, avec la reconnaissance de la spécificité et de la qualité de leur terroir.
En 1941, à la mort de son mari Jacques Bollinger, Elisabeth Law de Lauriston-Boubers, dite « Lily Bollinger », n’hésite pas une seconde à reprendre le flambeau. La France est alors sous l’Occupation, et la main d’œuvre et le matériel manque. La maitresse des lieux fait face, avec courage et fermeté. Visionnaire dans l’âme, elle entend insuffler un renouveau dans les méthodes viticoles. Tout en préservant les techniques traditionnelles, comme la vinification en fût, elle innove avec la mise sur le marché en 1967 d’un champagne R.D – Récemment Dégorgé, qui rencontre un succès immédiat. Initié par Lily Bollinger lors de sa tournée américaine de 1951, la Maison s’engage dans une phase de développement à l’international. Des partenariats clés sont conclus avec les marchés anglo-saxons, hissant la marque parmi les champagnes les plus prisés.
1973 marque un tournant dans la stratégie du groupe Bollinger, avec l’acquisition de la maison de crémants de Loire Langlois-Chateau. Une phase d’accélération dans le développement du groupe, qui met un point d’honneur à grandir tout en créant du sens et de la valeur pour l’ensemble des Maisons, sans jamais sacrifier à l’excellence et à la qualité.
Neveu de Madame Bollinger, Christian Bizot sanctuarise ce qui fait la signature de la Maison de champagne Bollinger à travers un document fondateur : la Charte d’Éthique et de Qualité. Autant d’engagements qui constituent le coeur du savoir-faire Bollinger, comme la place accordée au Pinot Noir et la fermentation en fût de chêne.
Création d’une société de distribution dédiée au marché français.
Acquisition d’une des plus anciennes Maisons de Bourgogne, spécialiste des premiers crus de la côte de Beaune.
Acquisition du domaine Ayala : une deuxième maison de Champagne fait son entrée dans le groupe.
Première acquisition d’un domaine à l’étranger avec le vignoble américain Ponzi Vineyards (Oregon, E-U) : une nouvelle étape dans la croissance à l’international du Groupe.
Poursuite de la diversification dans les spiritueux : création intrapreneuriale d’Anaë, premier gin français à base de raisin bio.
Acquisition du domaine sancerrois Hubert Brochard, qui figure parmi les terroirs les plus réputés de l’appellation Sancerre.
GROUPE BOLLINGER
23 RUE DE VIENNE
75008 PARIS